En mémoire des femmes et filles autochtones disparues ou assassinées

Ce vendredi 7 mai, La Maison amérindienne souhaite honorer la mémoire des femmes et filles autochtones disparues ou assassinées en ouvrant au public son exposition Femmes, mes sœurs.

Femmes, mes sœurs est un projet de guérison utilisant les pratiques artistiques traditionnelles de la broderie comme pont pour créer une solidarité entre les femmes victimes de violence ou qui ont perdu une amie, une sœur, une fille, une mère ou une grand-mère.

Guidé par l’aînée Sédalia Fazio et la facilitatrice Mélanie Morrisson, ce projet collectif transdisciplinaire où s’allie art, culture et guérison communautaire vient briser les barrières de l’isolement et du silence. Il a pour objectif de sensibiliser la société aux enjeux liés aux femmes et filles autochtones disparues ou assassinées mais aussi créer des espaces de réflexion, de partage et de guérison.

Les violences envers les femmes nous concernent toutes et tous.

En moyenne, au Canada, 1 femme est tuée tous les 3 jours.[1]

Dans les cas d’homicide, les femmes et les filles autochtones sont surreprésentées.[1]

Depuis plus de 32 ans, au Canada, chaque mois, 10 femmes et filles autochtones sont portées disparues et assassinées.[1]

 Faisons que plus jamais, ces femmes, nos sœurs ne disparaissent en silence.

La Maison amérindienne est fière de présenter, du 7 au 24 mai 2021, cette réalisation des Productions Feux Sacrés en collaboration avec Femmes et Égalité des genres Canada, Patrimoine Canada, la Fondation de la famille Brian Bronfman et la Fondation Solstice.

Nous tenons à saluer le courage des femmes qui ont participé à la réussite de ce projet par leur ouverture, leur confiance et leur détermination à briser le silence.

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Source : Marisol Vachon, La Maison amérindienne

[1] Observatoire Canadien du Féminicide et de la Responsabilisation. (2019).
 #Cestunfémicide : Comprendre les meurtres de femmes et de filles liés au genre au Canada.